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LANCEMENT DU CYCLE DE GRANDES CONFERENCES

07/02/2020

34 ans après, le COUD célèbre CHEIKH ANTA DIOP

Le centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) a lancé vendredi, 07 février le cycle des grandes conférences coïncidant avec le 34e anniversaire de la disparition du parrain du temple du savoir, professeur Cheikh Anta DIOP. La conférence a porté sur « le legs de Cheikh Anta DIOP à la jeunesse africaine », animé par Boubacar Boris DIOP devant les étudiants.

Dès les premières heures de cette journée du 7 février, la grande salle de l’Ucad 2 a fini de faire le plein, refusant de contenir l’immense public (étudiants, intellectuels et membres de la famille du professeur Cheikh Anta Diop) venu assister à la conférence à l’honneur de l’égyptologue. La conférence est initiée par le directeur du centre des œuvres universitaires de Dakar dans le but de redorer l’image de l’université, d’ouvrir grandement les portes de l’université à la société et de ressembler tous les acteurs scientifiques et culturels pour la conscience africaine tel que souhaité par le pharaon.

« Nous voulons que nos campus ne soient pas uniquement des lieux d’hébergements parfois d’intifada mais qu’ils s’affirment comme des lieux de vie, de rencontre de partage », a officiellement lancé, le directeur du COUD Abdoulaye Saydou SOW pour l’ouverture du cycle des grandes conférences. Il veut que nos campus soient des campus d’élite pour ne pas perdre le mythe.

« C’est dans cet esprit que nous encourageons et soutenons les activités pouvant occuper sainement et culturellement les étudiants, répondant ainsi à une appétence du public jamais démentie dans les lieux où elle est déjà à l’œuvre », a préconisé le Directeur.

Toutefois, le patron du centre des œuvres universitaires de Dakar compte pérenniser cette activité et la renforcer. Dans sa vision d’animer le campus, il a laissé entendre que le programme sera poursuivi par la compétition kaay débattre campus, qui met en compétition les facultés autour de débats pour promouvoir la culture de l’expression, de la prise de parole et campus culture.

Cette initiative a reçu un accueil très favorable auprès des étudiants ; « les premiers résultats sont encourageants et les étudiants sont engagés et ils se sont appropriés le programme », dira le successeur de Cheikh Oumar ANNE, ajoutant que « la connaissance n’est jamais plus belle que lorsqu’elle se partage ».

Profitant de cette journée, le directeur du COUD a lancé le premier numéro du « journal le campus ». Celui-ci sera une tribune qui permettra aux étudiants de publier des articles relatifs à la vie du campus et à l’université de matière générale. « Je ne souhaite pas que journal soit orienté sur la communication du directeur et je ne souhaite pas non plus un journal laudateur qui porte sur mon action. Je veux que ce cadre soit un cadre d’expression libre des étudiants, qu’ils touchent du doigt ce qui ne marche pas et ce qu’on doit faire pour faire avancer les choses. C’est cette façon que nous allons progresser », a renchéri Abdoulaye SOW.

Pour Maguette Sene, le représentant des étudiants, la science devrait primer sur la violence. Elle a magnifié le thème et se dit prête pour accompagner le COUD dans ce sens.

Le legs de Cheikh Anta DIOP

Trente-quatre la disparition du Cheikh, l’écrivain Boubacar Boris Diop est revenu en large sur la vie et l’œuvre de l’auteur « Nations Nègres et cultures ».

« S’il y a une part importante du legs de Cheikh Anta DIOP à la jeunesse africaine, c’est son humilité et son amour pour la science. C’est quelqu’un qui a été interdit d’enseignement alors qu’il l’était dans l’âme. Il a su faire de sa vie un véritable emblème », a soutenu le conférencier non sans dire que l’on peut l’aborder sous différents angles tels que sur l’anthropologie, c’est-à-dire l’Egypte antique, sur sa dimension panafricaine et sur la question des langues nationales.

Tous ces sujets qui font l’objet de débat actuellement ont été évoqués par le savant Cheikh ANTA DIOP. Cette cérémonie dédiée à ce grand professeur s’est terminée dans l’après-midi par un panel sur la renaissance africaine.

Younouss Watte - cellule de communication

La vision du Directeur

 

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